On appelle les “Trois immortels” trois figures importantes de l’histoire de l’Empire Korùn datant de la deuxième ère, encore en vie durant la cinquième ère et dont aucun signe ne laisse entrevoir le déclin. De fait, ils sont tous les trois affiliés au Culte Letyiste, bien que ça n’a pas été un facteur déterminant pour le groupe. Ils sont :
-Gelda, formatrice au Temple Letyiste et la seule à être de fait réellement immortelle, puisqu’elle est morte le dernier jour de la troisième ère mais fut ranimée par la déesse Lety en une sorte de mort-vivante, tout en lui permettant de conserver sa personnalité. Techniquement morte, elle ne vieilli plus mais tout semble indiquer que sa vie s’arrêtera en même temps que celle de la déesse ;
-Minar d’Isòr, le moins “immortel” des trois, il s’agit en réalité du plus vieux beor actuellement en vie. De part le rapport entre les démons et le reste de l’empire au cours de la deuxième ère, aucun beor n’est mort de vieillesse à ce jour, et il est donc impossible de définir s’il est plus proche du début ou de la fin de sa vie. Un autre fait qui lui a valu son intégration dans ce groupe est sa mort au tout début de la Quatrième Ère, mais son âme fut récupérée par le troisième immortel qui utilisa des savoirs d’un autre continent pour lui recréer un corps ;
-Vinhsan, qui n’est pas réellement immortel mais qui a les connaissance nécessaire en nécromancie pour s’assurer de ne jamais être réellement mortel non plus. À l’instar des deux autres immortels, il est mort durant la quatrième ère mais a su opérer le rituel nécessaire à prolonger son existence sous la forme d’une liche avant de trouver un moyen de recréer son corps ainsi que celui de Minar.
Certains ont tendance à nommer le groupe les “Quatre immortels” en y incluant l’Étranger en se basant sur les dires de personnes affirmant qu’un membre de leur famille qui a participé à la Guerre de Reconquête aurait entendu l’Étranger et Vinh’san discuter avec une certaine familiarité en évoquant des événements qui auraient eu lieu durant la Quatrième Ère, mais, comme souvent avec l’Étranger, rien ne vient corroborer avec certitude ces dires.